dessin mediumnique

l'Amour de l'humanité, cette armure là, jamais ne se rouille, ni ne se tâche de sang

Centre Rennais d'Enseignement  et de

Divulgation  de la Philosophie Spirite

C.R.E.D.P.S.

Association loi 1901
 

Sommaire

Association
Nous Contacter
Le Spiritisme
La Médiumnité
U.S.F.F.
Communications
Prières
 
 

Copyright © 2002 C.R.E.D.P.S.

Tous droits réservés.

 

 

 

 

 

 

 

 

revue spirite

 

 

 

 

 

 

 

 

livre des esprits - A KARDEC

 

 

 

 

 

 

 

 

livre des mediums - A KARDEC

 

 

 

 

 

 

 

 

Evangile selon spiritisme - A KARDEC

 

 

 

 

 

 

 

 

livre des esprits - A KARDEC

 

 

 

 

 

 

 

 

livre des mediums - A KARDEC

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 fleche haut de page

allan kardec

Allan KARDEC

Codificateur du Spiritisme

 

fleur

 

Allan Kardec naquit à Lyon au 76 rue sala le 03 octobre 1804. De son vrai nom Denizard Hippolyte Léon Rivail. Sa demeure a disparu lors des redressements de cette rue de 1840 à 1852. Le codificateur du Spiritisme reçut dès son berceau un nom aimé et respecté et tout un passé de vertus, d’honneur de probité. Dès sa première enfance il se sentit attiré vers les sciences et la philosophie. Il fit à Lyon ses premières études, complétées ensuite à Yverdun (Suisse), auprès du célèbre professeur pédagogue Pestalozzi, dont il devint un de ses disciples les plus éminents collaborateur dévoué. Il s’était adonné, de tout cœur à la propagation du système d’éducation qui eut une grande influence sur la réforme des études en France et en Allemagne.

Ses biographes, Henry Sausse et André Moreil nous disent que dès l’age de 14 ans, il expliquait à ses petits camarades, moins avancés que lui, les leçons du maître, lorsque ceux-ci ne les avaient pas comprises, alors que son intelligence, si ouverte et si active, le lui avait fait saisir au premier énoncé. C’est à cette école que se sont développées les idées qui devaient plus tard faire de lui un observateur attentif, méticuleux, un penseur avisé. Les ennuis qu’il éprouva, lui catholique en pays protestant, le portèrent de bonne heure, à aimer la tolérance, et firent de lui un véritable homme de progrès, un libre penseur avisé, voulant comprendre d’abord, avant de croire ce qu’on lui enseignait de 1804 à 1818. L’élève devenait maître quand Pestalozzi était appelé par les gouvernements pour fonder des instituts semblables à Yverdum. Il devint bachelier des sciences et des lettres. Linguiste distingué il connaissait à fond et parlait couramment l’allemand, l’anglais, l’italien et l’espagnol. Il connaissait aussi le hollandais. Il était d’humeur gaie dans l’intimité, bon et serviable.

En 1824 il vient à Paris pour fonder au 35 rue de Sèvres un établissement semblable à Yverdun. Pour cette entreprise il s’était associé avec un de ses oncles, frère de sa mère, qui était son bailleur de fonds. Dans le monde des lettres et de l’enseignement qu’il fréquentait à paris, Denizard Rivail rencontre Melle Amélie Boudet qu’il épousa le 06 février 1832.

L’associé de M. Rivail avait la passion du jeu, il ruina son neveu en perdant de grosses sommes. On du liquider l’institut. Loin de se décourager M. et Mme Rivail se mirent à l’ouvrage. Travailleur infatigable après avoir tenu des comptabilités, le soir il faisait à la veillée, des cours de grammaire, d’arithmétique. Il traduisait des ouvrages anglais, et Fénelon en allemand. Il organisa chez lui, rue de sèvres, des cours gratuits de chimie, de physique, d’astronomie, d’anatomie comparée de 1835 à 1840. Membre de plusieurs sociétés savantes notamment de l’Académie Royale d’Arras, il fut couronné au concours de 1831, pour un mémoire remarquable ayant pour thèse : « Quel est le système d’études le plus en harmonie avec les besoins de l’époque ? ».

Parmi ses ouvrages pédagogiques, il faut citer ceux-ci :

"Plan proposé pour l’amélioration de l’instruction publique" en 1828.

"Cours pratique et théorique d’arithmétique" en 1829

"Catéchisme grammatical de la langue française" 1848.

"Dictées normales des examens de l’hôtel de ville et de la Sorbonne". "Dictée spéciales et difficultés orthographiques" en 1849.

La même année il est professeur au lycée polymathique de Paris. Ces divers ouvrages furent adoptés par l’université de France.

En 1854, il a 50 ans, pour la première fois l’éminent professeur entendit parler des tables tournantes, d’abord par M. Fortier magnétiseur, avec lequel il était en relation pour ses études sur le magnétisme. Ce dernier lui dit : "voici qui est bien plus extraordinaire, non seulement on fait tourner une table, mais on la fait parler, on l’interroge et elle répond". Ceci répliqua M. Rivail est une autre question : "j’y croirai quand je le verrai", résoudre toutes les difficultés de la question. Il confirma les résultats de ses observations que les esprits, n’étant autres que les âmes des hommes, n’avaient ni la souveraine sagesse, ni la souveraine science. Cette vérité reconnut le principe et le préserva de graves écueils de croire à leur infaillibilité. Néanmoins cela prouvait à son sens l’existence d’un monde invisible ambiant. Il dit : "ce monde invisible était un point capital, qui dévoilait une phase absolument comme on arrive à connaître l’état d’un pays interrogeant les habitants de toutes les classes et de toutes les conditions, chacun pouvant nous apprendre quelque chose, et aucun individuellement, ne pouvant nous apprendre tout. C’est à l’observateur de former l’ensemble à l’aide de documents recueillis de différents côtés, collectionnés, coordonnés et contrôlés les uns par les autres. J’agis donc avec les esprits, comme je l’aurais fait avec des hommes, ils furent pour moi, depuis le plus petit jusqu’au plus grand, des moyens de me renseigner et non des révélateurs prédestinés ".

Pressé par les événements et par les documents qu’il avait en sa possession, fait paraître le 18 avril 1857 la première édition du "Livre des esprits" sous le pseudonyme d’Allan Kardec, nom qu’avait été le sien lorsqu’il était druide en Gaule. L’ouvrage eut un tel succès, qu’en 1858 il le réédita sous la forme actuelle, revu, corrigé et augmenté. Le 1er janvier 1858, sous les conseils des guides spirituels, Allan Kardec, fait paraître " la Revue Spirite ", toujours éditée de nos jours par l’Union Spirite Française, conjointement avec le Conseil Spirite International.

Allan Kardec a dû affronter durant son passage terrestre, toutes les luttes, toutes les turpitudes. Il fut en butte à bien des complots montés contre lui, mais son nom, demeure dans la mémoire de notre humanité comme celui d’un vaillant lutteur, le pionner du hardi, auréolé d’une gloire légitimement acquise. Il a prêche d’exemple, pour le triomphe du spiritisme, futur temple de notre humanité.

Le 1er avril 1858, il fonda la Société Parisienne des Etudes Spirites, 1ere société spirite du monde. Le local se situait au Palais Royal, galerie Valois du 1er avril 1858 au 1er avril 1859, puis la société s’installa définitivement au 59 rue et passage Ste Anne à Paris.

En 1860 Allan Kardec fit un voyage à travers la France dans l’intérêt du spiritisme, et se félicite de la cordialité de l’accueil qu’il a reçu partout, et notamment à Sens, Mâcon, Lyon, ST- Etienne. Un mot bien caractéristique est partout à l’ordre du jour, c’est celui-ci : " Le Spiritisme est dans l’air, à lui seul il peint l’état des choses " C’est surtout à Lyon que les résultats sont les plus remarquables. La doctrine a exercé chez les ouvriers la plus salutaire influence du point de vue de l’ordre, de la morale et des idées religieuses, en résumé la diffusion du spiritisme marche avec la rapidité la plus encourageante.

Le 19 septembre 1860 il prononce un discours mémorable, en voici quelques passages : " La première chose qui m’a frappé, c’est le nombre d’adeptes, je savais bien que Lyon en comptait beaucoup, mais j’étais loin de me douter que le nombre fut aussi considérable, car c’est par centaines qu’on les compte, et bientôt, je l’espère, on ne pourra plus les compter. Il y a, messieurs, trois catégories d’adeptes : les uns qui se bornent à croire à la réalité des manifestations et qui cherchent avant tout les phénomènes, le spiritisme est simplement pour eux une série de faits plus ou moins intéressants. Les seconds y voient autre chose que les faits, ils en comprennent la portée philosophique, ils admirent la morale qui en découle, mais ils ne la pratiquent pas, pour eux la charité chrétienne est une belle maxime, mais voilà tout. Les troisièmes, enfin, ne se contentent pas d’en admirer la morale : ils la pratiquent et en acceptent les conséquences. Bien convaincus que l’existence terrestre est une épreuve passagère, ils tâchent de mettre à profit ces courts instants pour marcher dans la voie du progrès que leur tracent les esprits, en s’efforçant de faire le bien et de réprimer leurs mauvais penchants, leurs relations sont toujours sures, car leurs convictions les éloignent de toutes pensées du mal, la charité est en toute chose la règle de leur conduite, ce sont là les vrais spirites ou mieux les spirite chrétiens . Il établit une règle générale importante, à savoir : Le nom d’un esprit n’est jamais une garantie, la seule véritable garantie de supériorité, c’est la pensée et la manière dont elle est exprimée. Les esprits trompeurs peuvent tout imiter, tout, excepté le vrai savoir et les vrais sentiments.

En janvier 1861, il travaillait sur le "Livre des médiums", il expose ceci dans "la Revue Spirite" : " Nous avons cherché toutes les questions qui se rattachent à la pratique des manifestations, il contient, d’après les esprits, l’explication théorique des divers phénomènes et des conditions dans lesquelles ils peuvent se produire, mais la partie concernant le développement et l’exercice de la médiumnité a surtout été de notre part l’objet d’une attention toute spéciale. Le Spiritisme expérimental est entouré de beaucoup plus de difficultés qu’on ne le croie généralement, et les écueils qu’on y rencontre sont nombreux, c’est ce qui cause toute déception chez ceux qui s’en occupent sans avoir l’expérience et les connaissances nécessaires ".

 

fleur

 

L 'Autodafé de BARCELONE :

1861 restera mémorable dans les annales du Spiritisme par un fait monstrueux qui signera définitivement l’arrêt de la monstrueuse Inquisition qui sévissait encore en Espagne. A dix heures et demi du même jour, renouvelant les fastes et les bûchers du Moyen Age, l’évêque de Barcelone fit brûler en place publique, par la main du bourreau, les ouvrages incriminés, au lieu où étaient exécutés les criminels au dernier supplice.

Par ordre de l’évêque de cette ville les livres suivants furent brûlés :

"La revue spirite", directeur Allan Kardec.

"La revue spiritualiste", directeur Piérar.

"Le livre des esprits", par Allan Kardec.

"Le livre des médiums", par Allan Kardec.

"Qu’est que le spiritisme", par Allan Kardec.

"Fragment de sonate", dicté par l’esprit de Mozart

"Lettre d’un catholique sur le spiritisme", par le Dr Graux

"L’histoire de Jeanne D’Arc", dictée par elle-même à Ermance Dufaux

etc.

Quand le feu a eut consommé les trois cents volumes spirites, le prêtre et ses aides se sont retirés couverts par les huées et les malédictions de la foule qui criait : "a bas l’Inquisition !". Allan Kardec se réjouit de cet acte car il recruta un nombre incalculable d’adhérents à la doctrine spirite. Le temps démontra combien cet autodafé permis un immense développement du spiritisme dans toutes l’Espagne, en France, et au Portugal.

Fatigué par son action sans repos, ayant servi sans compter son temps au service de la doctrine, le 31 mars 1869 la maladie de cœur qui le minait sourdement eut raison de sa robuste constitution et l'enleva à l’affection de ses disciples spirites , il se désincarna à Paris 59 passage Ste Anne dans le 2éme arrondissement. Dans le journal de Paris du 3 avril 1869 on pouvait lire : " Celui qui, si longtemps occupa le monde scientifique et religieux sous le pseudonyme d'Allan Kardec est décédé à l'age de 65 ans. Si le style c'est l'homme, ceux qui ont connu Allan Kardec vivant ne peuvent qu'être émus par l'authenticité d'une communication produite par lui même, car l'esprit de Allan Kardec était venu dire quels avaient été ses déchirements, ses impressions premières, lequel de ses prédécesseurs dans la mort étaient venus aider son âme à se dégager de la matière".

Allan Kardec a accompli une mission que nul autre ne pouvait mener à bonne fin, il fallait sacrifier les longues veilles qui nourrissaient l'esprit, la patience qui enseigne à la longue, l'abnégation qui brave la sottise du présent pour ne voir que le rayonnement du futur. Par ses oeuvres, Allan Kardec, aura fondé le dogme pressenti par les sociétés les plus anciennes. Son nom restera toujours estimé comme celui d'un homme de bien et un bienfaiteur pour l'humanité.

Il a codifié magistralement ce qui paraissait inaccessible par le Spiritisme à la portée de tous, en détruisant les abus, et en relevant bien des consciences endolories par la conviction de l'épreuve et la consolation de l'avenir. soyons les fidèles disciples d'Allan Kardec, souvenons nous qu'il a dit : "Il ne sert à rien de croire aux manifestations spirites si l’on ne conforme sa conduite à ses principes, le véritable spirite est celui dont on peut dire : "Il vaut mieux aujourd’hui qu’hier". Que tel soit le seul jugement qu’on puisse porter sur nous, si nous voulons être dignes de nos devanciers, si nous voulons rester les véritables disciples d’Allan Kardec. Sa tombe au Père La Chaise est en permanence la plus fleurie.

(Textes d’Henri Sausse)

 

  fleur

 " Le Spiritisme est une science morale, progressive et perfectible, qui répond aux aspirations du coeur et de la raison"

"Dans l'état actuel d'infériorité, les hommes ne peuvent que difficilement comprendre Dieu infini, parce qu'ils sont eux-mêmes bornés et limités, c'est pourquoi ils se le figurent borné et limité, comme eux ; ils se le représentent comme un être circonscrit, et en font une image à leur image. Nos tableaux qui le peignent sous des traits humains ne contribuent pas peu à entretenir cette erreur dans l'esprit des masses, qui admirent en lui plus la forme que la pensée. C'est pour le plus grand nombre un souverain puissant, sur un trône inaccessible, perdu dans l'immensité des cieux, et parce que leurs facultés et leurs perceptions sont bornées, ils ne comprennent pas que dieu puisse ou daigne intervenir directement dans les petites choses." Allan KARDEC

allan kardec